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Information, communication et transparence : les bases du respect et de la

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Information, voil? le ma?tre mot! Ne dit-on pas qu’un homme averti en vaut deux? Combien de fois n’entend-on pas Si j’avais su, j’aurais … ? Un autre adage connu dit par contre que toute information n’est pas bonne ? communiquer.
Il est en effet parfois souhaitable qu’il n’y ait pas communication du
tout. La r?gle est de limiter la diffusion de l’information l? o? elle
risque de devenir contre-productive et de limiter les communications o?
il n’y a pas d’?change concret d’information, car de telles
communications sont immanquablement sources de pertes, voire de
dysfonctionnements. La communication de l’information
n’a de valeur que s’il existe quelque chose (de l’information!) de
nouveau ? communiquer, de sorte que les destinataires y trouvent une
valeur ajout?e par rapport ? ce qu’il savaient d?j? ou ce qui les
int?ressent vraiment. Ma devise ? cet ?gard demeure : ? La bonne information aux bonnes personnes et au bon moment ! ?
A l’?chelle d’une nation, il y a tout d’abord l’information transmise
aux citoyens par le biais des m?dias traditionnels, sujets ? un
contr?le ?tatique qui n’est plus ? d?montrer… Cette tutelle,
conduisant souvent ? la dangereuse d?sinformation, devrait en th?orie
s’affaiblir avec la mondialisation des nouvelles v?hicul?es par les
r?seaux plan?taires d’information, m?me si les exemples pratiques
r?cents (guerre du Golfe et en Irak) ne d?montrent malheureusement pas
de renversement majeur de tendance dans ce domaine… Il s’agit ensuite
d’?valuer l’objectivit?, la fiabilit? et la pertinence de l’information
communiqu?e par les diverses institutions scolaires dans le cadre des
programmes ?ducatifs ?tablis en principe par les autorit?s politiques.
Il est cependant connu qu’une population sous-inform?e ou mal inform?e
peut facilement ?tre manipul?e par le pouvoir en place. N’avez-vous pas
comme moi un peu l’impression de vivre dans un pays au-dessus de la
moyenne ? Et pourtant…
Dans le monde du travail, on retrouve le m?me r?le pr?pond?rant de
l’information. Il suffit de consid?rer l’int?r?t de la concurrence pour
le d?veloppement de nouveaux produits ou l’abandon de certaines gammes,
afin de se convaincre de l’importance de la connaissance du march?,
conduisant souvent m?me au redoutable espionnage industriel. A
l’int?rieur des entreprises, une information appropri?e permet sans
conteste de justifier aupr?s des personnes concern?es les d?cisions (y
compris les plus mauvaises!) prises, en ne laissant aucune place aux
interpr?tations fallacieuses qui ne manquent pas de foisonner lorsque
cette information fait d?faut et finissent par saper la confiance et
par la m?me le moral et le rendement des forces vives. A l’inverse,
l’information en provenance de la base devrait, dans la mesure o? elle
est compatible avec les objectifs g?n?raux, ?tre prise en consid?ration
pour parvenir ? optimiser les t?ches accomplies (reconnaissance des
comp?tences pratiques) et ? renforcer la coh?sion (gage de confiance
mutuelle indispensable ? la bonne marche du travail).
Du point de vue de l’individu enfin, il faut bien reconna?tre que
l’information est ? la base de presque toutes ses d?cisions. On
envisage de changer de voiture car on sait qu’elle ne durera plus tr?s
longtemps. On place son argent l? o? on pense que le rendement sera
appr?ciable pour une prise de risques supportable. Seules certaines
actions semblent issues de processus purement intuitifs ou sp?culatifs,
en apparence pas ou peu bas?s sur une analyse d’informations concr?tes.
C’est peut-?tre ce “c?t? impr?visible” qui nous distingue encore
positivement des r?alisations actuelles et futures extraordinaires de
l’intelligence artificielle…
Pour conclure, il convient ici d’insister sur l’importance de la diffusion de l’information.
A quoi sert en effet un document de qualit? s’il ne parvient pas en
temps utile ? toutes les instances concern?es? C’est l? un des m?faits
habituels des dirigeants faibles qui ne cessent de faire de la r?tention d’information
pour maintenir leurs sujets dans un flou informationnel condamnant ces
derniers ? suivre aveugl?ment les orientations choisies. A l’inverse,
il peut s’av?rer catastrophique de ne pas ?couter, voire m?me de ne pas
solliciter, les critiques des collaborateurs au contact de la r?alit?
quotidienne.
Un outil de mesure qualitative de l’information
devient de plus en plus n?cessaire par rapport ? la croissance
exponentielle d’informations sur Internet. On pourrait par exemple
imaginer que chaque site ou?be soit caract?ris? par un tableau de bord
indiquant le nombre de documents offerts, un indice global de qualit?
orthographique et grammaticale, un indice de valeur s?mantique de
chaque document, etc. Il est en effet trop facile de publier des
m?bibytes de donn?es sans contenu ou forme de valeur. N’est-il pas
grand temps d’apprendre non pas ? communiquer plus, mais ? communiquer mieux, tant il est vrai qu’un grand nombre de probl?mes trouvent leurs racines dans le manque qualitatif de communication.

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